À PROPOS DES ZULUBERLUS

Point de départ : Colombes city. Pour l’amour de la musique et du Rock’n roll une bande d’amis forme un groupe de musique “Les Zuluberlus”. C’est pour la fièvre de la scène qu’ils vont alors s’auto-former sur le terrain pour faire évoluer leur projet artistique. Après avoir écumé un certain nombre de salles et constaté quelques failles, ils décident en 1992 de créer une association. De l’enregistrement à la production scénique, ils activent le mode “do it yourself” car on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Au fur et à mesure du voyage, ils vont transmettre leur savoir et accompagner d’autres artistes à se produire comme eux. Sensibles aux questions d’éducation populaire et d’économie du secteur, ils décident de structurer leurs métiers, pour “faire des petits” et construire des réseaux. Leur mode de fonctionnement est original par sa transversalité. Les Zulus pensaient avoir tout vu ou presque mais s’étonnent sans cesse, un coup artistes, un coup managers, puis producteurs / tourneurs ou encore gérants de salle de spectacles et programmateurs… Ils ont eu l’occasion d’accueillir et d’accompagner un grand nombre d’artistes en les conseillant jusqu’à la signature en maison de disque pour certains ou pas. En effet, la musique ne sera jamais considérée comme une compétition ni un objet commercial. Cette vision élargie de la filière leur permet véritablement de pouvoir se mettre “à la place de” et d’ajuster les lignes entre les différents acteurs. Cela rejoint une fois encore parfaitement les notions de respect, d’écoute et de bienveillance.

Now Future : Même s’ils ont emprunté à la scène Punk l’énergie et le sens de la débrouille, ils croient dur comme fer en l’avenir !

Ce projet est à la croisée de l’ensemble des réflexions qui animent la musique au sens large (action culturelle active, jeunesse, mixité des populations, phénomènes de concentration, éducation, transmission…). Mixte et flexible, il répond aux exigences et à la connaissance du secteur ainsi qu’à son évolution en termes de financement, de proximité et de vivre ensemble. L’avenir et la modernité tendent vers une culture plus durable, un mode de fonctionnement se rapprochant des circuits courts et de l’artisanat. Il semble qu’un nouveau cycle se dessine pour les musiques actuelles au regard de l’intégration des normes économiques et de l’évolution des politiques publiques.

Pas le moment de lâcher car demain nous appartient.