★ LE CADRAN OMNIBUS ★
De 1992 à 2002, l’association mènera une forte action de découverte de talents grâce à la diffusion, en hissant de façon autonome et originale le Cadran Omnibus en salle de référence en région. Si les têtes d’affiches et les coups de programmation furent nombreux, c’est aussi à Colombes que se sont développés de futurs groupes reconnus et non des moindre comme Tryo, Louise Attaque, Sinsemilia, Diams …et Pierpoljak, l’enfant du pays. 

A tel point qu’en 1998, le Cadran devient une des premières scènes régionales à être conventionnées SMAC et la seule qui ne soit  pas portée par la commune mais par une association.

L’originalité et la limite viennent également du montage juridique entre un patron de bar et une association culturelle. Avantage, l’ouverture permanente et l’action quotidienne, accompagnement scénique, tournage de clips, résidence …

Dans les meilleures saisons, le Cadran-Omnibus proposait environ 80 concerts à l’année avec trois formations au minimum. Le concept des soirées 109 était né.

Bien avant l’évidence des dérives actuelles, les Zuluberlus dénonçaient déjà le peu de cas réservés au développement de jeunes talents par la profession naissante et les collusions malsaines avec les tourneurs et autres maisons de disques sous l’œil bienveillant des pouvoirs publics.

Les premiers monopoles d’usage assortis à de forts effets d’éviction voyaient le jour.

★ LE TAPIS ROUGE ★
En convention avec la ville de Colombes de 2011 à 2015 l’association porte le concept des soirées 109. Installée dans une salle municipale, l’association investit les lieux une fois par mois. Conviviales et chaleureuses, ouvertes à tous ces soirées sont à l’image du collectif. Ces soirées mensuelles se déclinent sur une forme basique de trois groupes (Local / régional / national) avec quelques particularités.

Tous les styles musicaux constituant les musiques populaires sont représentés du blues à la pop en passant par le rock, le rap, le reggae ou la musique orientale.

Si la programmation plurielle reste une constance, elle donne une large priorité au développement et à la découverte de formations en devenir et à 60% issues de la commune ou des villes voisines. Nous ne menons pas une politique de têtes d’affiches mais mettons l’accent sur des groupes en développement, la diffusion étant une façon de poursuivre notre action pédagogique permanente.

Ainsi, les risques de programmation sont beaucoup plus tangibles, l’économique pur n’étant pas au centre de la satisfaction de l’intérêt général. Nous situons notre action à mi chemin entre la validation marchande et la prise en charge totale des dépenses par la collectivité. 

Même si les tarifs de billetterie sont particulièrement attractifs, nous pratiquons un accès libre pour les plus jeunes et les catégories les plus défavorisées. En effet l’accès à des spectacles musicaux de qualité participe de l’éducation culturelle du public le plus large.

★ LE P’TI CADRAN ★
De 2010 à 2016, les afterwork du p’ti Cadran ont fait la joie de nombreux groupes amateurs locaux et départementaux. Le p’ti Cadran a été, comme le Tapis rouge, un lieu permettant l’expression des projets musicaux annuels issus des ateliers et modules de formation proposés par l’association. En effet, tous les vendredi soirs de 19h30 à 22h, deux formations rencontrent un public de plus en plus vaste. Le but est l’accessibilité d’une scène porteuse pour des musiciens qui ne peuvent s’exprimer compte tenu de la déficience de scènes et de diffusion.

35 concerts, 70 formations et plus de 4000 personnes passées par là, toujours plus chaque année, et le résultat est plutôt convaincant : le p’tit Cadran retrouve chaque vendredi un public large aussi bien en âges, qu’en styles et goûts musicaux. Cette fidélisation a profité à nos afterwork qui, de réputation grandissante autant auprès du public que des groupes, se retrouvent désormais grandement sollicités pour des demandes de programmation. De plus, ces groupes passés au p’tit Cadran, et séduits par le concept global de l’association, se retrouvent à collaborer avec les Zuluberlus sur de nombreux autres projets.